le 2000-01-01le 2000-02-01le 2000-03-01le 2000-04-01le 2000-05-01le 2000-06-01le 2000-07-01le 2000-08-01le 2000-09-01le 2000-10-01le 2000-11-01le 2000-12-01le 2001-01-01le 2001-02-01le 2001-03-01le 2001-04-01le 2001-05-01le 2001-06-01le 2001-07-01le 2001-08-01le 2001-09-01le 2001-10-01le 2001-11-01le 2001-12-01le 2002-01-01le 2002-02-01le 2002-03-01le 2002-04-01le 2002-05-01le 2002-06-01le 2002-07-01le 2002-08-01le 2002-09-01le 2002-10-01le 2002-11-01le 2002-12-01le 2003-01-01le 2003-02-01le 2003-03-01le 2003-04-01le 2003-05-01le 2003-06-01le 2003-07-01le 2003-08-01le 2003-09-01le 2003-10-01le 2003-11-01le 2003-12-01le 2004-01-01le 2004-02-01le 2004-03-01le 2004-04-01le 2004-05-01le 2004-06-01le 2004-07-01le 2004-08-01le 2004-09-01le 2004-10-01le 2004-11-01le 2004-12-01le 2005-01-01le 2005-02-01le 2005-03-01le 2005-04-01le 2005-05-01le 2005-06-01le 2005-07-01le 2005-08-01le 2005-09-01le 2005-10-01le 2005-11-01le 2005-12-01le 2006-01-01le 2006-02-01le 2006-03-01le 2006-04-01le 2006-05-01le 2006-06-01le 2006-07-01le 2006-08-01le 2006-09-01le 2006-10-01le 2006-11-01le 2006-12-01le 2007-01-01le 2007-02-01le 2007-03-01le 2007-04-01le 2007-05-01le 2007-06-01le 2007-07-01le 2007-08-01le 2007-09-01le 2007-10-01le 2007-11-01le 2007-12-01le 2008-01-01le 2008-02-01le 2008-03-01le 2008-04-01le 2008-05-01le 2008-06-01le 2008-07-01le 2008-08-01le 2008-09-01le 2008-10-01le 2008-11-01le 2008-12-01le 2009-01-01le 2009-02-01le 2009-03-01le 2009-04-01le 2009-05-01le 2009-06-01le 2009-07-01le 2009-08-01le 2009-09-01le 2009-10-01le 2009-11-01le 2009-12-01le 2010-01-01le 2010-02-01le 2010-03-01le 2010-04-01le 2010-05-01le 2010-06-01le 2010-07-01le 2010-08-01le 2010-09-01le 2010-10-01le 2010-11-01le 2010-12-01le 2011-01-01le 2011-02-01le 2011-03-01le 2011-04-01le 2011-05-01le 2011-06-01le 2011-07-01
la géographie ça sert à faire la guerre (yves lacoste)
0
crise ukrainienne
2014
.png "est CHINE, un GRAPHIQUE, INDE, INDONÉSIE, THAÏLANDE, UNION EUROPÉENNE, VIETNAM, ÉTATS-UNIS,
concerner BRÉSIL, IRAN, JAPON, PAKISTAN, représenter CHINE, INDE, INDONÉSIE, THAÏLANDE, UNION EUROPÉENNE, VIETNAM, ÉTATS-UNIS,
Pas de données chiffrées pour cet élément")
.jpg "est DESSIN,
dénoncer TRAITÉ ZONE DE LIBRE-ÉCHANGE TRANSATLANTIQUE, UNION EUROPÉENNE, ÉTATS-UNIS, être (attribut adjectif) ENGAGÉ, SATIRIQUE (REGISTRE DES OEUVRES),
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.jpg "01/01/1979 est AFFICHE, ROSE, UNION EUROPÉENNE,
représenter ROSE, UNION EUROPÉENNE, être (attribut adjectif) POLITIQUE,
PARTI SOCIALISTE,
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.jpg "01/01/1985 est CHANSON, HYMNE,
être au programme PROGRAMME COLLÈGE 3ÈME, être l'hymne de COMMISSION EUROPÉENNE (SIÈGE SOCIAL), COUR DE JUSTICE DES COMMUNAUTES EUROPÉENNES (SIÈGE SOCIAL), EUROPE, PARLEMENT EUROPÉEN (SIÈGE SOCIAL), UNION EUROPÉENNE,
Cet hymne n'est pas seulement celui de l'Union européenne, mais aussi celui de l'Europe au sens large. La mélodie est tirée de la Neuvième symphonie composée en 1823 par Ludwig van Beethoven.
Pour le dernier mouvement de cette symphonie, Beethoven a mis en musique l'Ode à la joie écrite en 1785 par Friedrich von Schiller. Ce poème exprime la vision idéaliste que Schiller avait de la race humaine, une vision de fraternisation de tous les hommes que partageait aussi Beethoven.
En 1972, le Conseil de l'Europe (qui avait déjà conçu le drapeau européen) a choisi le thème musical de l'Ode à la joie de Beethoven pour en faire son propre hymne, en demandant au célèbre chef d'orchestre Herbert von Karajan d'en écrire trois arrangements, pour piano, instruments à vent et orchestre symphonique. Cet hymne sans paroles évoque, grâce au langage universel de la musique, les idéaux de liberté, de paix et de solidarité incarnés par l'Europe.
Les chefs d'État et de gouvernement de l'Union européenne en ont fait l'hymne officiel de l'Union en 1985. Il n'est pas destiné à remplacer les hymnes nationaux des États membres, mais à célébrer les valeurs qu'ils partagent tous, ainsi que leur unité dans la diversité.
LUDWIG VAN BEETHOVEN, DRAPEAU EUROPÉEN, SIGNATURE DU TRAITE DE ROME,
Pas de données chiffrées pour cet élément")
.jpg "01/04/2004 défendre EUROPE, défendre de UNION EUROPÉENNE, dénoncer ATLANTISME, GUERRE EN IRAK, MULTINATIONALE, ÉTATS-UNIS, parler de GÉOPOLITIQUE, être (attribut adjectif) ENGAGÉ,
SUSAN GEORGE, FAYARD,
Pas de données chiffrées pour cet élément")
.jpg "fichier .jpg")
.jpg "01/09/2013 est ANIMATION NUMÉRIQUE,
concerner HISTOIRE DU MONDE, parler PÉPIN LE BREF, PHILIPPE PÉTAIN, parler d' ADOLF HITLER, HANNIBAL BARCA (-247 AV JC), OTTON IER DU SAINT-EMPIRE, HENRI II DE FRANCE, HENRI V D'ANGLETERRE, ATTILA, HENRI III, parler de CHRISTOPHE COLOMB, JEAN SANS TERRE, VOLTAIRE, MARTIN LUTHER, JEAN CALVIN, CHARLES QUINT, JEAN-BAPTISTE COLBERT, RICHELIEU, MONTESQUIEU, JEAN-JACQUES ROUSSEAU, CHARLES LE TÉMÉRAIRE, PHILIPPE II D'ESPAGNE, LÉOPOLD II DE HABSBOURG, FRÉDÉRIC-GUILLAUME II DE PRUSSE, FRANCISCO FRANCO, BENITO MUSSOLINI, JEAN SANS PEUR, RICHARD COEUR DE LION, CHARLES DE GAULLE, VAUBAN, CHILDÉRIC IER, CLOTAIRE II, CLOVIS, DAGOBERT IER, CARLOMAN IER, CHARLEMAGNE, CHARLES II LE CHAUVE, CHARLES III LE GROS, CHARLES III LE SIMPLE, EUDES, LOTHAIRE IER, LOUIS IER LE PIEUX, LOUIS II DE GERMANIE, ROBERT IER, HUGUES CAPET, LOUIS IX SAINT-LOUIS, LOUIS VIII, PHILIPPE AUGUSTE, PHILIPPE LE BEL, CHARLES V, CHARLES VII, CHARLES VIII, HENRI II D'ANGLETERRE, JEANNE D'ARC, LOUIS XI, PHILIPPE VI DE VALOIS, FRANÇOIS IER, CHARLES X, HENRI IV, LOUIS XIII, LOUIS XV, LOUIS XVI, MAXIMILIEN ROBESPIERRE, LOUIS-NAPOLÉON BONAPARTE (NAPOLÉON III), NAPOLÉON IER, LOUIS-PHILIPPE IER, CHILDÉRIC II, CHARLES MARTEL, GUILLAUME LE CONQUÉRANT, DENIS DIDEROT, JULES CÉSAR (-100 AV JC), VERCINGÉTORIX (-80 AV JC), AGRICULTURE, ALLEMAGNE NAZIE, BATAILLE DE POITIERS - CHARLES MARTEL REPOUSSE LES SARRASINS, BATAILLE DE WATERLOO, BELLE ÉPOQUE, BYZANCE (-600 AV JC), BYZANTINS, CELTES EN GAULE (-800 AV JC), CHARLES QUINT ABDIQUE EN FAVEUR DE SON FILS PHILIPPE II, CLOVIS TRANSFERE SA CAPITALE DE SOISSONS A PARIS, COMMUNAUTÉ ÉCONOMIQUE EUROPÉENNE, CONFÉRENCE DE YALTA, CONQUETE DE L'ANGLETERRE PAR LE DUC DE NORMANDIE, CONVOCATION DES ETATS GENERAUX, COURONNEMENT IMPERIAL DE CHARLES LE GROS, CÉRAMIQUE, D'AUTRES SEIGNEURS ELISENT ROI CHARLES III LE SIMPLE, DEBARQUEMENT EN FRANCE DU DUC DE BRETAGNE JEAN IV ET DES ANGLAIS, DEFAITES DE CHARLES LE TEMERAIRE A GRANDSON ET MORAT, DIETE DE TRIBUR - CHARLES LE GROS EST DECHU, DÉBUT DE LA TROISIÈME CROISADE DE FRÉDÉRIC BARBEROUSSE PHILIPPE AUGUSTE ET RICHARD COEUR DE LION, DÉCLARATION DES DROITS DE L'HOMME ET DU CITOYEN, EDIT DE NANTES QUI CLOT LES GUERRES DE RELIGION, EFFONDREMENT DE L'EMPIRE ROMAIN D'OCCIDENT SOUS L'ASSAUT DES BARBARES, EMPIRE BYZANTIN, EMPIRE ROMAIN (-27 AV JC), EXPEDITION VICTORIEUSE DE PEPIN CONTRE LES LOMBARDS, GUERRE, GUERRE 1914-1918, GUERRE 1939-1945, GUERRE CIVILE ENTRE ARMAGNACS ET BOURGUIGNONS, GUERRE DE CENT ANS, GUERRE EN ALGÉRIE, GUERRE EN IRAK, GUERRE EN LIBYE, GUERRE FROIDE, HUGUES CAPET EST PROCLAME ROI, INDUSTRIE, JEAN SANS TERRE ENTAME SON INVASION DE LA NORMANDIE, LA PESTE NOIRE, LES GAULOIS FONT LE SIEGE DE ROME (-390 AV JC), LES VIKINGS S'EMPARE DE PARIS, LIBÉRATION D'ORLÉANS PAR JEANNE D'ARC, LOUIS VIII PREND EN MAIN LE LANGUEDOC, LOUIS-NAPOLEON (NAPOLEON III) CONFISQUE LA REPUBLIQUE PAR UN COUP D'ETAT, MASSALIA (-600 AV JC), NORMANDS, OTTOMANS, PAX ROMANA (-29 AV JC), PEPIN A CHASSE LES SARRASINS AU DELA DES PYRENEES, PREMIERS SIGNES DE DEMENCE DU ROI, PRISE DE LA BASTILLE, PRUSSE, QUATRIÈME RÉPUBLIQUE, RENAISSANCE (HISTOIRE DE FRANCE), ROMAINS (-753 AV JC), ROME ANTIQUE (-753 AV JC), RÉPUBLIQUE ROMAINE (-509 AV JC), RÉVOLUTION DE JUILLET, RÉVOLUTION FRANÇAISE, RÉVOLUTION RUSSE, SECOND SACRE DE PEPIN A SAINT-DENIS, SÉDENTAIRE, TCHÉCOSLOVAQUIE, TOUR EIFFEL, UNION EUROPÉENNE, UNION SOVIÉTIQUE, VIKING, ÉLEVAGE, parler des CARTHAGINOIS (-814 AV JC), FRANCS, GAULOIS (-500 AV JC), GLACIATION, GRECS (-1200 AV JC), HOMME DE CRO-MAGNON (-40 000 AV JC), HOMME DE NÉANDERTAL (-300 000 AV JC), MÉGALITHE, PHILOSOPHES DES LUMIÈRES, WISIGOTHS D'ESPAGNE, ÉTRUSQUES (-800 AV JC), parler du COMMERCE, CONGRÈS DE VIENNE, COUP D'ETAT DU 18 BRUMAIRE, COURONNEMENT IMPERIAL PAR LE PAPE LEON III DE CHARLEMAGNE A ROME, MASSACRE DE LA SAINT-BARTHÉLEMY, MASSACRES DES VÊPRES SICILIENNES, PALAIS DES PAPES D'AVIGNON, PREMIER EMPIRE, SACRE DE CHARLES VII A REIMS CONDUIT PAR JEANNE D'ARC, SACRE DE NAPOLEON 1ER A NOTRE DAME DE PARIS, SAINT-EMPIRE ROMAIN GERMANIQUE, SECOND EMPIRE, TRAITÉ D'ARRAS - FIN DU CONFLIT ENTRE FRANÇAIS ET BOURGUIGNONS, TRAITÉ DE SAINT-CLAIR-SUR-EPTE - CHARLES III DONNE LA NORMANDIE AU CHEF VIKING ROLLON, TRAITÉ DE TROYES, TRAITÉ DE VERDUN QUI DONNE A CHARLES II LE TERRITOIRE DE FRANCE, TRAITÉ DE VERDUN QUI DONNE A LOTHAIRE IER LE TERRITOIRE DE LOTHARINGIE, TRAITÉ DE VERDUN QUI DONNE A LOUIS II DE GERMANIE LE TERRITOIRE D'ALLEMAGNE, retracer HISTOIRE DE FRANCE,
Pas de données chiffrées pour cet élément")
.png "01/07/1835 est SOCIÉTÉ PRIVÉE,
avoir pour activité INFORMATION (MÉDIA), avoir pour activité les MÉDIA, collaborer (géopolitique) avec NAZIS, UNION EUROPÉENNE, concerner SOCIÉTÉ PRIVÉE, figurer (culture) sur MÉDIAS FRANÇAIS - QUI POSSÈDE QUOI, promouvoir ORGANISATION DU TRAITE DE L'ATLANTIQUE NORD, ÉTATS-UNIS, éditer FROM ALLIANCE TO COALITIONS, être (attribut adjectif) ATLANTISTE,
Etroitement liée à l'OTAN, pour laquelle elle organise chaque année la Conférence sur la sécurité de Munich, la Fondation Bertelsmann a placé un géant des médias au service des ambitions allemandes au sein de l'Empire transatlantique en construction. Universitaire spécialiste des relations internationales, Pierre Hillard vient de consacrer un livre à la plus puissante fondation européenne, dont nous en publions un extrait. La création d'un grand marché transatlantique pour 2015 (ainsi qu'une union militaire) est la grande ambition des dirigeants européens et états-uniens. Après la visite du Président Obama en Europe, lors du sommet UE/États-Unis, le Parlement européen en a profité pour adopter une résolution le 26 mars 2009 appelant à réussir ce marché transatlantique. Il est même appelé à un « renforcement de la coordination entre les institutions monétaires européennes et américaines » [1]. En fait, ces affirmations ne sont que la suite logique des travaux en amont de la Fondation Bertelsmann. L'ambition est d'aboutir à un seul marché unique transatlantique dont les conséquences concerneront les Français et tous les peuples d'Europe. Vers un vaste marché euro-américain Les travaux pilotés par la Fondation Bertelsmann vont très loin. En effet, ses dirigeants poussent à la création d'un véritable bloc économique, un « G-2 » [2] euro-américain encore plus structuré que le G-7 (ou G-8 en incluant la Russie) regroupant les plus grandes puissances industrielles. Comme le souligne Werner Weidenfeld : « Les données économiques parlent d'elles-mêmes. Plus de 50 % des revenus des compagnies américaines dérivent du marché européen. L'Europe reste le partenaire le plus important du monde américain des affaires. Les entreprises européennes assurent plus de un million d'emplois rien que pour la seule Californie. Les investissements européens au Texas dépassent l'ensemble des investissements américains au Japon. Des deux côtés de l'Atlantique, plus de 12,5 millions de personnes vivent des liens économiques transatlantiques » [3]. Cette volonté de favoriser ce bloc économique euro-américain est le moyen d'assurer la stabilité économique mondiale selon ces experts. Indirectement, c'est aussi une manière d'assurer une prééminence sur des pays émergents, en premier lieu, la Chine. Par conséquent, le groupe « Economie, commerce et finances » préconise l'institutionnalisation d'un véritable outil, le « Trade G-2 » (« commerce G-2 ») [4], afin d'éviter des à coups au sein de cette communauté économique euro-américaine [5]. Pour réussir ce mariage, ces experts encouragent les États-Unis à partager leur leadership avec leur partenaire européen dans des domaines où il existe une certaine parité de puissance commerciale. L'objectif non déclaré est aussi d'éviter une déperdition de puissance par des confrontations inutiles qui nuiraient au bloc atlantique et l'affaiblirait face à la concurrence asiatique ou indienne. En revanche, il est souligné que cette situation ne peut véritablement se faire jour que si les Européens arrivent à s'organiser afin de pouvoir parler d'une seule voix [6]. Ces directives émanant de ces différents experts dans le cadre des séminaires organisés par Bertelsmann ont pris forme durant le 1er semestre 2007 lors de la présidence allemande de l'Union européenne. En effet, il a été décidé de créer en avril 2007 le « Conseil économique transatlantique » (le CET, Transatlantic Economic Council, TEC) [7] lors du sommet Union européenne-États-Unis à Washington afin de renforcer l'intégration économique transatlantique. Le CET qui est la transcription du Trade G-2 (« commerce G-2 ») issu des délibérations de la Fondation Bertelsmann a ouvert sa première séance le 9 novembre 2007. Co-piloté par le vice-président de la Commission européenne, Günter Verheugen lié à Bertelsmann, et Allan Hubbard, directeur du Conseil économique national, les discussions du CET ont porté sur « les possibilités de réduire les obstacles au commerce et aux investissements transatlantiques » [8]. Par la suite, la 2è séance du CET tenue à Bruxelles, le 13 mai 2008, à la veille du sommet Union européenne-États-Unis de juin 2008, n'a fait qu'approfondir une politique préparée depuis longtemps [9]. Elle se poursuit dans le cadre monétaire. En effet, avec la création de la monnaie unique européenne, le dollar côtoie une unité monétaire représentant un pôle économique important. C'est pourquoi, les intervenants invitent fortement les dirigeants des deux économies à s'entendre pour permettre la création d'une « arène monétaire » : « Plus fondamentalement, les États-Unis et l'Union européenne sont non seulement les deux super puissances économiques mais aussi les représentants des deux principales monnaies mondiales. L'euro s'est déjà imposé comme une monnaie internationale de premier plan et disputera de plus en plus le leadership monétaire au dollar. Les fluctuations dans les taux de changes euro-dollar ont des conséquences majeures pour tous les pays du monde. Cela requiert donc la formation d'une arène monétaire pour le G-2 aussi vite que possible (ndlr : annonce en filigrane d'une monnaie transatlantique). La Réserve fédérale [10] et la Banque centrale européenne qui sont toutes les deux indépendantes de leurs gouvernements respectifs, devraient réussir à créer leur propre relation au sein du G-2 » [11]. En fait, les auteurs de ces travaux rappellent que les continents se dotent de monnaies régionales. C'est un fait pour l'UE avec l'euro tandis que l'alter ego américain envisage de se doter d'une monnaie unique, l'amero [12] et d'une banque centrale Nord-américaine [13]. Le phénomène est le même avec la création de l'Union des nations d'Amérique du Sud (l'UNASUR), en mai 2008, qui prévoit la création d'une seule monnaie pour le continent sud-américain encadrée par l'équivalent d'une Banque centrale sud-américaine, le tout sous l'égide d'un parlement unique [14]. En dehors de ces aspects économiques et monétaires, ces auteurs insistent aussi sur la nécessité de maîtriser des problèmes comme l'énergie (stabilisation des prix), l'environnement (sujet sensible qui permet l'instauration d'une organisation mondiale de l'environnement et des contraintes sur la vie des particuliers et des entreprises) et les migrations (en raison des déplacements de populations et des conséquences sur l'économie). Pour ces experts, le règlement de ces sujets en concertation de part et d'autre de l'Atlantique poursuit toujours le même objectif, créer un pôle le plus stable possible afin de faire poids et de tenir la dragée haute face aux autres blocs politico-économiques. En guise de conclusion, ces experts rappellent la nécessité d'une refonte du système : « La stratégie du G-2 pourrait conduire l'alliance transatlantique vers une cohésion et une souplesse qui est si cruciale pour la paix et la prospérité pour près de 800 millions de personnes habitant cette partie du monde » [15]. En fait, ces recommandations sont une tentative d'assurer au bloc euro-américain [16] la possibilité d'être le primus inter pares face à la constitution de grands pôles politico-économiques sud-américain ou asiatique. À condition d'arriver à terme, cette association ne serait pas une relation entre égaux. Les élites anglo-Saxonnes à l'esprit apatride resteraient les maîtres d'œuvre de ce partenariat qui ne peut s'instaurer qu'après des bouleversements financiers, économiques et sociaux majeurs [17].
FAMILLE MOHN, FEMME ACTUELLE, FUN RADIO, M6 (MÉDIA), RTL, RTL 2,
Pas de données chiffrées pour cet élément")
.jpg "09/02/2014 est GÉOPOLITIQUE,
dénoncer GUERRE ISRAÉLO-PALESTINIENNE, parler de PAIX, UNION EUROPÉENNE, passer GRANDE RÉUNION PUBLIQUE NOUVELLE DONNE À PARIS,
Il est temps d'avoir une force d'interposition, il est temps d'avoir une Europe qui agisse pour la paix, d'avoir une diplomatie. Cela ne se fera pas avec 28 pays, cela se fera avec un petit groupe de pays, cela se fera uniquement si l'Europe est démocratique.
PIERRE LARROUTUROU,
Pas de données chiffrées pour cet élément")
.jpg "09/02/2014 est GÉOPOLITIQUE,
concerner UNION EUROPÉENNE, croire au PARLEMENT EUROPÉEN, défendre PAIX, parler de ACCORD OSLO I ENTRE ARAFAT ET RABIN, passer GRANDE RÉUNION PUBLIQUE NOUVELLE DONNE À PARIS,
il NE FAUT PAS LAISSER LA CHINE ET LES ÉTATS-UNIS COMME SEULES PUISSANCES MONDIALES, l'Europe doit avoir une force de paix quand c'est nécessaire. Souvenez-vous les accords d'Oslo en 1993 ou a cru que la paix était possible entre Israel et la Palestine. Ils ont été négociés en Europe et ceux qui ont signé la paix ont demandé à l'Europe de les aider. 20 ans plus tard il n'y a toujours pas d'Europe diplomatique, il n'y a toujours pas de force d'interposition et on voit que la paix entre Israel et la Palestine s'éloigne toujours. Il est temps d'avoir une force d'interposition, il est temps d'avoir une Europe qui agisse pour la paix, d'avoir une diplomatie. Cela ne se fera pas avec 28 pays, cela se fera avec un petit groupe de pays, cela se fera uniquement si l'Europe est démocratique. Ce n'est pas l'unanimité des Chefs d'Etats, ce n'est pas l'unanimité des commissaires, c'est le vote des citoyens une fois tout les 5 ans qui amène une majorité au Parlement et qui gouverne. Isabelle Attard veut faire un putch démocratique.
PIERRE LARROUTUROU,
Pas de données chiffrées pour cet élément")
.jpg "01/10/2014 est ARTICLE DE PRESSE, GÉOPOLITIQUE, PHILOSOPHIE,
parler NICOLAS GOGOL, NOUVELLE INDÉPENDANCE TOTALE DE L'UKRAINE, parler de YOURI GAGARINE, JOSEPH STALINE, FIODOR DOSTOÏEVSKI, ALEXANDRE SOLJENITSYNE, VLADIMIR POUTINE, ALEXANDRE IER, NAPOLÉON IER, BATAILLE DE STALINGRAD, BLESSURE (GÉOPOLITIQUE), DÉMOCRATIE, EMPIRE RUSSE, EXTERMINATION PAR LA FAIM (HOLODOMORE) DE STALINE EN UKRAINE, LANGUE RUSSE, NATION, OCCUPATION DE LA PLACE MAÏDAN, PLOUTOCRATIE, RUSSIE, STRUCTURE (ÉCONOMIE), UKRAINE, UNION EUROPÉENNE, VIVRE ENSEMBLE, ÂME, être (attribut adjectif) POLITIQUE,
« La géographie ça sert à faire la guerre »
Yves Lacoste
La crise ukrainienne pose une fois encore une question qui a traversé tragiquement les deux siècles passés : les liens entre les notions de peuple, de nation et d'état.
Cette fois j'abandonnerais le registre juridique…pour m'autoriser modestement un peu de philosophie politique.
Pour ma part j'ai la plus grande défiance à l'égard de l'idée de « peuple » - « peuple versus populisme », la trilogie hitlérienne « un peuple, une terre, un guide »…-, et quant à celle de « nation » il convient de la manier aussi avec précaution….au vu de ce que les « nationalismes » ont signifié dans l'histoire du XXe siècle.
Si l'on doit quand même parler de « nation », réfèrerons nous toujours et encore à la fameuse conférence de 1882 d'Ernest Renan:
« Une nation est (…) deux choses qui, à vrai dire, n'en font qu'une(…). L'une est dans le passé, l'autre dans le présent. L'une est la possession en commun d'un riche legs de souvenirs ; l'autre est le consentement actuel, le désir de vivre ensemble. (…) L'homme n'est esclave ni de sa race, ni de sa langue, ni de sa religion, ni du cours des fleuves, ni de la direction des chaînes de montagnes.»
A l'aune de cette double exigence, l'Ukraine est-elle une nation ?
On peut toujours discuter de l'existence de la « possession en commun d'un legs de souvenir » ukrainien : il y a certes «la grande famine » mais l'essentiel de cette mémoire est étroitement lié à l'histoire de l'Empire russe.
La personnalité la plus notable née en Ukraine…est Nicolas Gogol !
A cet égard, le parallèle fait souvent avec la Pologne me parait totalement inadéquat : outre que les Polonais n'ont jamais parlé russe, ce pays a eu une histoire séculaire d'état constitué et une brillante culture de langue polonaise.
Notons ici, que le partage d'une langue commune – et ce qu'elle porte de « lieux communs de mémoire » ! - est un élément fort de « communauté d'identité » : ainsi la francophonie n'est pas un vain mot.
Quant au « désir de vivre ensemble », il semble aujourd'hui bien ébranlé à l'Est du pays. Comme dans le précédent de l'éclatement de l'ex-Yougoslavie, le fragile « vivre ensemble » des minorités a été pulvérisé par les maladresses d'un pouvoir central et les manipulations des « grandes puissances ».
Il y a aujourd'hui des blessures de sang qui seront difficiles à cicatriser…
A l'inverse la Russie n'est pas née en 1991 !
La Russie si elle fut longtemps un empire n'est-elle pas aussi sans conteste un « nation » au sens de ce double critère posé par Renan ?
S'agissant de la « possession en commun d'un riche legs de souvenirs » de la Russie, pensons d'abord à sa littérature.
Toute sa littérature du XIXe siècle - de Pouchkine à Dostoïevski - a été marquée par la construction douloureuse d'une conscience russe, en tension entre un désir d'Europe et une volonté d'affirmation d'une âme proprement slave. Au XXe siècle, Soljenitsyne à la fin de sa vie a poussé à l'extrême cette revendication d'une âme russe…
Quant à l'histoire, d'Ivan le Terrible à Youri Gagarine, en passant par la campagne de Russie de Bonaparte et Stalingrad, n'y t'il pas là un « riche legs de souvenir » jalousement célébré et partagé ?
En ce qui concerne le « vivre ensemble », la cohésion de la fédération de Russie est toujours garantie - comme jadis celle de l'ex-URSS ou de l'empire des Tsars- d'abord par l'affirmation d'un pouvoir autoritaire…mais aussi par le partage d'une langue commune.
Cette cohésion est, certes, fragilisée par des inégalités régionales et par la déstabilisation du Caucase du Sud.
Qu'il fut par adhésion ou en creux, ce « vivre ensemble » en Russie fait-il pour autant vraiment défaut aujourd'hui moins qu'hier ?
En cela la Russie de Poutine n'est pas si différente de l‘URSS de Staline ou de l'Empire russe d'Alexandre 1er !
Dans ce contexte, se pose donc la question de la traduction en termes politiques de ces deux histoires contrastées.
La Russie doit faire face aujourd'hui à sa nostalgie d'empire, dont et le projet nébuleux de Poutine d'Union eurasiatique est le dernier avatar.
Mais les solides structures étatiques héritées de l'ex-URSS ont survécu à l'effondrement de l'URSS : sous le contrôle sans faiblesse de l'ex-colonel du KGB Poutine, une ploutocratie quasi mafieuse y a pris le relais de l'appareil du Parti communiste.
Si existe aujourd'hui en Russie une véritable aspiration démocratique, elle est opprimée par le pouvoir de fer de Poutine et ne parvient pas à soulever des mouvements d'opposition de masse.
S'agissant de l'Ukraine, la « révolution orange » a été confisquée ici aussi par un pouvoir ploutocratique prenant le relais du système soviétique. L'état ukrainien a sa naissance en 1991 ne fait que prendre en héritage l'ex-république soviétique d‘Ukraine.
Le mouvement de masse de la place Maiden a à nouveau manifesté la force d'une aspiration à la fois nationaliste et démocratique.
Aussi incertaine fut-elle, une « nation ukrainienne » tente légitimement de s'affirmer mais devait-elle passer pour cela par une guerre civile ?
L'Ukraine doit aujourd'hui prouver qu'elle est capable d'établir un état de droit dans le respect de ses minorités et d'établir les bases d'une vie démocratique authentique.
La main tendue – maladroitement... - par l'UE doit être en la matière un catalyseur mais n'en est pas l'alpha et l'oméga.
Des élections même « libres » …et un oligarque honnête ne font pas la démocratie !
PS : mon analyse sur la pertinence de la notion de « nation » serait intéressante à appliquer au cas du Moyen-Orient… voire même à la France du XXIe siècle !
YVES LACOSTE,
Pas de données chiffrées pour cet élément")